Dopage : la molécule Aicar va être détectée
Et depuis les JO de Pékin en 2008, les scientifiques spécialisés en matière de dopage parlent d’un produit révolutionnaire. L’acadésine, ou AICAR, est encore à ce jour difficilement détectable car elle est présente naturellement dans le corps humain, mais son nom figure bel et bien sur la liste noire de l’Agence Mondiale Antidopage (l’AMA). Il faut d’abord préciser que les «gourous» ou «spécialistes» du dopage ont, pour la plupart, la même formation que ceux qui luttent contre. Après, le niveau du sportif concerné justifie la différence de sophistication des produits utilisés.
- Quatre études, répertoriées par le NIH américain (institut américain de la santé), démontrent que des essais ont toutefois bien été effectués sur des êtres humains.
- Après administration quotidienne d’Aicar durant un mois, les souris devenaient capables de se déplacer –dans une cage tournante ou sur tapis roulant– sur des distances de 44% supérieures à celles de leurs congénères non traitées.
- Il a été démontré que l’AICAR stimule la décomposition des graisses il y a plusieurs décennies et amène les cellules à déplacer leurs réserves de graisse dans de petits organites appelés mitochondries, où elles sont décomposées pour libérer leur énergie stockée [1].
- A des niveaux nationaux, déjà élevés, toutefois, on parle de produits disons «classiques et historiques», comme les corticoïdes, les stéroïdes anabolisants, les hormones de croissance.
- La première édition du Mondial amateur se tiendra du 23 au 30 septembre dans la région Sud, et verra s’affronter 16 clubs, chacun représentant une nation du rugby.
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Conseil génétique
C’est très intéressant, car la commission a interrogé une multitude d’acteurs. Les sportifs, les chercheurs, les ministres, les responsables des fédérations… L’objectif est de comprendre les rouages du dopage, son évolution et ses nouvelles pratiques, pour pouvoir lutter plus efficacement. Est-il vraiment impossible de gagner le Tour de France sans se doper, comme l’a affirmé Lance Amstrong au journal Le Monde ? Ces résultats avaient pu être obtenus en modifiant d’emblée l’activité d’un gène dénommé PPARβ/δ qui joue un rôle-clef dans le métabolisme cellulaire. Restait à savoir si des résultats équivalents pouvaient être obtenus à partir de l’administration par voie orale de la molécule Aicar, mais cette fois chez des animaux dont le patrimoine génétique n’avait pas été modifié.
Prise en charge et traitement
Après la créatine ou l’EPO, l’AICAR serait la nouvelle « pilule miracle » préférée par ceux qui veulent tricher, dans le cyclisme mais aussi dans d’autres sports. Si l’AICAR, indétectable aujourd’hui, permet d’augmenter les performances de celui qui en prend avec de moindres efforts, ses effets sur la santé sont extrêmement dangereux. Mais la réalité est parfois https://www.playvip.cl/2023/09/01/les-effets-du-clenbuterol-nouvelles-revelations/ moins rose que les promesses. Pour autant, il est bien consommé par des sportifs qui savent ce que peut être la souffrance et qui voudraient la réduire tout en améliorant leurs performances. Pourtant connue depuis 1956, c’est en 2007 que le professeur Ronald Evans, effectuant des recherches sur l’obésité, a mis en valeur les caractéristiques de la substance.
ARN messager et dopage : mythe ou réalité en 2023 ?
La dose recommandée d’AICAR est de 25 mg, soit une ou deux fois par jour. AICAR doit être conservé à -20°C et reconstitué uniquement dans de l’eau bactériostatique juste avant son utilisation. Une fois dissous, AICAR peut être conservé au réfrigérateur, mais il n’est pas stable pendant plus de 24 heures une fois dissous et perd son activité après ce délai. Concernant le dépistage de l’AICAR dans les urines, des travaux ont été entrepris depuis 2010 pour mettre en place une méthode de dépistage validée (4). Pour le GW1516, il semblerait que le test soit déjà au point suite au contrôle positif d’un cycliste russe en avril 2013.